CONSEIL METROPOLITAIN
Jeudi 15 avril 2021
- COHESION SOCIALE, HABITAT, LOGEMENT
Approbation de la mise en œuvre du dispositif d’autorisation préalable de mise en location des logements
HL 006-15/04/21 CM – Approbation de la mise en œuvre du dispositif d’autorisation préalable de mise en location des logements privés sur les centres-villes de Martigues et Port-de-Bouc
Chèr(e)s collègues
Nous avons dans le Pays de Martigues, au travers notamment de l’expérience des villes de Martigues et de Port de Bouc, un attachement particulier à la question du logement.
Cet attachement s’inscrit dans les politiques publiques que nous avons su développer au fil des années pour promouvoir le droit au logement. Nous avons toujours fait de la question du logement une affaire de tous et pour tous.
Nos engagements pour le logement collectif, pour le logement social, pour le parcours résidentiel nous ont naturellement conduit à être au cœur de la lutte contre l’habitat insalubre, contre l’habitat indigne et contre la mercantilisation de la pauvreté au sein de l’habitat.
Pour cela, le Pays de Martigues a décidé d’utiliser un outil parmi d’autres qui est mis à disposition des collectivités.
Nous mesurons chaque jour, avant hier à Marseille, hier à Port de Bouc ou aujourd’hui à Martigues combien la vétusté, la dégradation par le temps, l’usure des logements peuvent avoir des conséquences importantes et malheureusement parfois néfastes pour leurs occupants.
Nous mesurons aussi combien le cynisme, la cruauté voire le mépris peuvent s’emparer de propriétaires sans scrupules qui sont prêts à louer de véritables taudis.
Alors voilà l’objet de cet outil qu’est le permis de louer.
Pas la solution miracle à ces actes innommables de marchands de sommeil.
Pas le remède aux maux d’une société qui relègue de plus en plus souvent les vies humaines derrière des profits aussi petits fussent-ils.
Mais Le permis de louer reste néanmoins un moyen de dissuader.
Le moyen, pour la puissance publique, de contrôler.
Il faut le voir comme une étape dans un processus qui doit aller plus loin : celui de l’éradication des pratiques de toutes ces femmes et ces hommes qui décident de fonder leurs revenus sur la misère, la détresse et la pauvreté humaines.
Une étape qui doit s’accompagner d’autres mesures dissuasives pour définitivement sortir de cette bataille permanente contre l’habitat indigne, insalubre et dangereux.
C’est le sens de notre engagement
Linda BOUCHICHA